- Choisir son répertoire judicieusement puisque celui-ci aura des répercussions directes sur votre ensemble.
- Commencer toujours la répétition avec un réchauffement même si la répétition sera courte.
- Planifier un premier exercice de réchauffement qui sera énergique et engageant.
- Insister que les choristes chantent en s’investissant totalement.
- Dans les différentes sections de l’œuvre, écrire des mots qui décrivent l’émotion qui s’y rattache.
- Répéter avec le texte le plus tôt possible.
- Insister pour que les choristes chantent avec musicalité le plus tôt possible.
- Utiliser la structure de l’œuvre pour établir le plan de la répétition pour cette œuvre.
- Exiger que les choristes prennent en note les indications pour toutes les sections (et non seulement la leur).
- De temps à autre, répéter les passages marqués forte avec une nuance douce pour mieux entendre les notes et la précision du rythme.
- Répéter ‘a cappella’ les pièces qui sont normalement accompagnées.
- Porter une grande attention à la subdivision de la pulsation.
- Inviter tout le chœur à lire les parties vocales de tous les pupitres.
- Impliquer tout le chœur tout le temps: que ce soit en chantant, en marquant que le 2e temps de chaque mesure (!), en guidant l’écoute.
- Planifier avec attention comment aborder les passages difficiles.
- Débuter la répétition d’une pièce avec les passages difficiles et les problèmes à corriger. Puis, poursuivre avec la révision d’une section au complet ou de toute la pièce.
- Répéter une pièce lente avec un tempo un plus rapide. Ceci énergisera le tout, créera un meilleur timbre vocal et aidera la justesse.
- S’assurer que le réchauffement vocal et l’accompagnement d’une pièce soient toujours joués avec musicalité.
- User de l’accompagnement avec stratégie: jouer une autre partie vocale que celle qui est chantée.
- Doubler une partie chorale à l’octave supérieure (pour aider la justesse) ou inférieure (pour enrichir le timbre vocal).
- De temps à autre, mêler les altos avec les basses de même que les sopranos avec les ténors.
- Pour garder les choristes ‘à l’affût’, faire une rotation des rangées.
- Dans le contexte d’un grand chœur, faites chanter les choristes une rangée à la fois.
- Sue une base volontaire, inviter les choristes à chanter dans un arrangement totalement mêlé (par exemple satb, saatb, ssatb, satbb etc....) ce qui permet de repérer les choristes confiants et ceux qui chantent plus craintivement.
- Diviser le chœur en 2 ou 3 petits chœurs. Faites-les chanter les uns pour les autres.
- Utiliser les répétitions par pupitre pour travailler les passages qui ne peuvent pas être solutionnés en tutti ou avec une répétition individuelle.
- Varier l’approche globale: répéter les paramètres de bases, ou la technique vocale, le phrasé et l’articulation, le texte, le contexte ou l’interprétation toujours avec un objectif précis.
- Une fois que l’apprentissage du texte musical est maîtrisé varier le début du processus: travailler directement le phrasé, le shéma des nuances, la projection du début et de la fin des mots etc...
- Toujours fournir un outil tangible pour que le chœur chante le mieux possible.
- Enseigner au chœur comment écouter et quel paramètre écouter de manière précise.
- Un bon alignement corporel est la clé! Cela procure une meilleure présence en scène, un chant plus ‘vivant’, une respiration efficace et simplement une sensation de bien-être! Chanter avec des voyelles bien formées dans un corps bien aligné.
- Les choristes qui ont moins d’expérience inspirent parfois tardivement (particulièrement à une entrée avec une syncope). Enseigner au chœur d’inpirer plus tôt, projeter rapidement la (les) consonne (s) pour atteindre la voyelle. La respiration ne doit pas être stagnante et le son doit débuter avec une voyelle qui a du focus.
- Ne jamais chanter deux notes, syllabes ou mots consécutifs avec la même intensité. Les notes longues et soutenues doivent projeter un sens de crescendo ou diminuendo.
- Développer un grand registre de nuances. C’est plus facile de chanter un crescendo qui grandit progressivement qu’un diminuendo bien gradué. S’exercer à chanter de pp à ff et de ff à pp durant 8 pulsations. Faire cet exercice en chantant avec des chiffres (1&2&3 etc...) ce qui augmentera le volume à la fin d’un long crescendo et encouragera à chanter plus doux à la fin d’un diminuendo.
- De temps à autre, simuler un concert. Répéter les pièces dans l’ordre du concert.
- Distribuer un horaire des répétitions pour tout le semestre avec l’ordre des pièces déjà établi pour le concert.
- Afin de construire un son optimal, travailler sur l’uniformité des voyelles et une technique vocale saine.
- Pour communiquer une compréhension globale de la structure de la pièce, expliquer au chœur le rapport des pupitres entre eux. Améliorer l’équilibre entre les pupitres en enseignant au chœur à répéter en quatuor et en octuor.
- Insister que le chœur chante le rythme avec vigueur, énergie et expression. Ceci est particulièrement important pour chanter legato.
- Chanter avec des chiffres les subdivisions de la pulsation (1 &2 &3 etc...) peut améliorer la justesse et apporter une énergie nouvelle à un passage lent et soutenu.
- Dans les passages poly métriques, enseigner au chœur à subdiviser les mesures et les pulsations de la manière suivante. Par exemple 7/8, chanter un long passage comme ceci: ‘1,2; 1,2; 1,2,3’ (dépendant de la configuration du 7/8).
- Les problèmes de justesse peuvent être créés par une technique vocale déficiente, une voyelle mal formée dans la bouche ou l’incapacité de bien entendre le contexte harmonique.
- Pour chanter une cellule mélodique (de 3 ou 4 notes par exemple) problématique, intervertir l’ordre des notes puis remettre dans l’ordre initial. Ajouter (artificiellement) des notes de passages, puis les omettre.
- Afin d’éclaircir la sonorité globale, encourager davantage la cohésion, demander aux choristes de chanter ‘en paire.’ Demander aux paires d ’inspirer, de commencer le début de chacun des mots, ensemble; et de former la même voyelle.
- Encourager les chanteurs à utiliser leur propre diapason et de trouver les notes de départs eux mêmes. Cette approche a aussi comme avantage d’améliorer la justesse du chœur en entier.
- Ne pas toujours jouer les notes de départ au piano lorsque qu’un passage est répété plusieurs fois de suite; Ce qui encouragera les choristes à être plus attentif.
- Maximiser la projection de la ligne des basses; ce qui apportera de la perspective et de la profondeur dans la sonorité du chœur.
- Expliquer la relation entre les parties vocales supérieures et la ligne des basses pour comprendre davantage la structure et la texture de l’œuvre.
- Faire parler les mains et utiliser moins de mots.
- Puisque c’est important que le chœur regarde la ou le chef, il faut aussi maintenir un contact visuel constant avec le chœur.
Wednesday, March 31, 2010
Choeuralléchante no 7: 50 Aphorismes de techniques de répétition
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